NIDS DE CIGOGNES

babillo-drame pour alto seul et enregistrement de voix d’enfants

(2007)

Durée : 41'

Effectif : Alto solo et système de diffusion du son pré-enregistré ("bande sonore") avec deux enceintes placées sur scène de chaque côté de l’altiste

Création : Karine Lethiec (alto), Concert l’Association des Amis du Festival Printemps de Prague, 1er novembre 2007

Éditeur : Les Éditions Henry Lemoine affichent des informations sur cette œuvre sur
http://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/compositeur/maratka-krystof

Pour plus d'information contacter :

Éditions Henry Lemoine - Paris
Mme Laurence Fauvet - Location et achat des partitions
orchestre@editions-lemoine.fr / +33 (0)1 56 68 86 75
Éditions Jobert

Éditions Henry Lemoine - Paris
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Éditions Jobert

Enregistrement :


Yan et David (de 0 à 3 ans), voix d’enfants enregistrées

Extrait de partition :

Notes sur l’oeuvre :

Cette œuvre échappe à une caractéristique limpide. Elle est composée comme une synthèse de plusieurs forme musicales: concerto, opéra, oratorio, mélodrame, pièce de théâtre, monodrame, fantaisie... L'écriture de Nids de cigognes, babilo-drame pour alto et enregistrement de voix d’enfants, se situe dans la lignée logique de deux œuvres écrite quelque temps avant et qui s’interrogent sur la naissance de communication et d’expressions artistiques chez l’homme :

Otisk (Empreinte), gisement paléolithique de la musique pré-instrumentale, pour orchestre symphonique (2004) est une vision des origines de la musique à l’ère paléolithique, reflets sonores d’instruments préhistoriques découverts – phalanges de rennes, racloirs, ocarinas, rhombes, diverses percussions, taillage de pierre, voix humaines...

Luminariumconcerto pour clarinette et orchestre se présente comme un kaléidoscope d’harmonies et de sons venus du monde entier, comme une sorte de brève anthologie de musiques traditionnelles qui propose d’observer fascinante diversité de multiples langages musicaux dans diverses régions de la Terre.

À cet attachement aux mystères des origines s’ajoute mon expérience de père : depuis les premières secondes de la vie de mes deux enfants, j’enregistre leurs expressions vocales et j’observe le développement de leur langage – des cris et des petits bruits jusqu’aux premières syllabes. Dans Nids de cigognes, ces enregistrements (représentation des enfants) sont exploités comme tissu principal du discours musical, en dialogue permanent avec la partie d’alto (représentation de la mère) jouée en temps réel. Le sous-titre « babilo-drame » se réfère à la forme de l’œuvre qui est composée de petites scènes et de situations contrastées dont l’univers rappelle le théâtre musical, bien évidemment sans aucune une narration verbale. 

K.M.