OTISK (Empreinte)

gisement paléolithique de la musique pré-instrumentale pour orchestre symphonique

(2004)

Première partie de la trilogie : OTISK, ZVĚROHRA, VÁBENÍ

Durée : 27'

Commande et création communes du Caramoor Festival (St. Lukes Orchestra - New York), du Colorado Symphony Orchestra (Denver) et du Toronto Symphony Orchestra (Canada) direction Peter Oundjian, 2004.

Effectif : 1 Petite Flûte, 2 Grandes Flûtes, 2 Hautbois, 1 Cor anglais, 2 Clarinettes en Si bémol, 1 Clarinette basse, 2 Bassons, 1 Contre-basson, 4 Cors en Fa, 2 Trompettes en Do, 3 Trombones, 1 Tuba, 5 Percussions, Violons I, Violons II, Alto, Violoncelles, Contrebasses
(Cordes minimum: 6-6-6-5-5)
- Perc.1: Grosse caisse, Vibraphone, Caisse claire, Claves, Flûte à coulisse (cca 30 cm), Vibraslap, Tambour de basque, Wood-block, Guiro
- Perc.2: 2 Tom-toms (bas et médium), Bongo, Caisse claire, 3 Gongs de Java (dans le sens montant: # i grave, Fa #grave, Si Grave), Flûte à coulisse (cca 30 cm), Tambour de Basque, Wash board, Kazoo, Wood-block
- Perc.3: Grand Tam-tam, Bongo, 2 Galets (20 cm), Fouet, Tambour de Basque, Kazoo, Crécelle
- Perc.4: 2 Timbales (Fa-Si, Do-Fa), 2 Congas, Cymbale suspendue, 2 Tom-toms, Fouet, 2 Galets (20 cm), Tambour de Basque, Maracas, Kazoo
- Perc.5: Marimba, 2 Congas, Cymbale suspendue, Wood-chimes, 2 Galets (20 cm), Tambour de Basque, Kazoo

Éditeur : Les Éditions Henry Lemoine affichent des informations sur cette œuvre sur
http://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/compositeur/maratka-krystof

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Éditions Jobert

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Enregistrement :

Extrait de partition :

Notes sur l'oeuvre :

Fasciné depuis toujours par la recherche des origines de la musique, Kryštof Mařatka a entrepris de bâtir une œuvre inspirée d’une vision de ce qu’elle aurait pu être à l’ère paléolithique. C’est ainsi qu’est née Otisk (Empreinte en tchèque).
A la grande différence de la peinture, dont la qualité de conservation offre à l’observateur contemporain une réelle indication du travail artistique réalisé, l’empreinte laissée par la musique se résume aux vagues contours de mystérieux fragments d’instruments, laissant l’observateur dans la plus grande incertitude quant à leur utilisation. Le mystère est à son paroxysme lorsqu’il est question de l’utilisation faite par l’homme paléolithique de l’instrument le plus naturel qui soit, sa voix.
Face à l’impossibilité de retracer les contours de la musique telle qu’elle était alors, faute d’empreintes clairement définies, le compositeur se retrouve totalement libre d’en donner une vision, sa vision.
Kryštof Mařatka a choisi d’organiser sa partition comme un gisement sur lequel seraient déposés différents fragments de musique correspondant à différentes périodes du paléolithique, différentes empreintes offertes à l’observateur contemporain.
Pour autant, il n’est pas question pour Kryštof Mařatka d’utiliser ces fragments comme autant d’éléments d’une suite qui serait animée par une logique artificielle. Il s’agit au contraire de les exposer distinctement, tout en maintenant une tension permanente entre chacun d’entre eux, au travers d’intermezzi, comme un cheminement qui permettrait à l’observateur de rester dans une dimension temporelle, et à l’œuvre de devenir.
L’écriture de chacun de ces fragments fait suite à une étude minutieuse par le compositeur des recherches entreprises par les paléontologues. Chaque fragment est en réalité un reflet sonore et rythmique, tantôt de restes d’instruments découverts – phalanges de rennes, racloirs, ocarinas, rhombes, percussions diverses, …), tantôt de gestes, tels qu’ils furent révélés par les recherches de paléontologues (taillage de pierre, percussions sur les stalagmites et stalactites, probablement les plus anciens instruments du monde) dontKryštof Mařatka se dit persuadé qu’ils sont sources d’inventions dans le domaine des percussions.
L’unité même de cette œuvre achevée, son sens, résidera au point d’équilibre entre une vision très imaginaire bien que documentée, exprimée dans un langage propre à l’auteur et ce qui s’apparente davantage au mode descriptif d’un documentaire.