ZVĚROHRA (Jeu de bêtes)

recueil de chants anthropoïdes pour soprano et orchestre

(2008)

Deuxième partie de la trilogie : OTISK, ZVĚROHRA, VÁBENÍ

Durée : 20'

Commande du Festival Prague’s Premiers et de Radio France

Effectif : Soprano solo, 1 Petite Flûte, 2 Grandes Flûtes, 2 Hautbois, 1 Cors anglais, 2 Clarinettes en Si bémol, 1 Clarinette basse en Si bémol, 2 Bassons, 1 Contre-basson, 4 Cors en Fa, 2 Trompettes en Ut, 3 Trombones, 1 Tuba, 5 Percussions, Violons I, Violons II, Altos, Violoncelles, Centrebasses (Cordes minimum: 6-6-6-5-5)

Percussions en détail:
Perc.1: Grosse caisse, Vibraphone, Caisse claire, Claves, Flûte à coulisse (cca 30 cm), Vibraslap, Tambour de basque, Wood-block
Perc.2: 2 Tom-toms (bas et médium), Bongo, Caisse claire, 3 Gongs de Java (dans le sens montant: # i grave, Fa #grave, Si Grave), Flûte à coulisse (cca 30 cm), Tambour de Basque, Wash board, Kazoo
Perc.3: Tam-tam, Bongo, 2 Galets, Fouet, Tambour de Basque, Kazoo, Claves,
Perc.4: 2 Timbales (Fa-Si, Do-Fa), 2 Congas, Cymbale suspendue, Fouet, 2 Galets, Tambour de Basque, Maracas, Kazoo
Perc.5: Marimba, 2 Congas, Cymbale suspendue, Wood-chimes, 2 Galets, Tambour de Basque, Kazoo

Création : Elena Vassilieva (soprano), Czech Philharmonic Orchestra, Michel Shwierciewski (direction), le 4 avril 2008 au Festival Prague's Premieres, Rudolfinum - Prague

Éditeur : Les Éditions Henry Lemoine affichent des informations sur cette œuvre sur
http://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/compositeur/maratka-krystof

Pour plus d'information contacter:

Éditions Henry Lemoine - Paris
Mme Laurence Fauvet - Location et achat des partitions
orchestre@editions-lemoine.fr / +33 (0)1 56 68 86 75
Éditions Jobert

Éditions Henry Lemoine - Paris
Mr. Benoît Walther - Service promotion, diffusion
bwalther@editions-lemoine.fr / +33(0)1 56 68 86 74
Éditions Jobert

Enregistrement :


Elena Vassilieva, soprano / Orchestre Colonne / Kryštof Mařatka, direction

Extrait de partition :

Notes sur l’oeuvre :

Zvěrohra (Jeu de bêtes) recueil de chants anthropoïdes est une suite logique de ma pièce pour grand orchestre symphonique Otisk (Empreinte), gisement paléolithique de la musique pré-instrumentale » (2004), qui présente une vision utopique des origines de la musique aux sonorités d’instruments à l’ère paléolithique, il y a environ 50.000 ans. Zvěrohra repousse ce miroir du temps encore plus loin : l’œuvre reflète le phénomène des premières expressions vocales et le développement du langage de nos ancêtres lointains.
L’idée fondamentale de Zvěrohra repose sur l’interaction entre l’univers sonore des animaux, leur imitation et l’acquisition du potentiel de sa propre voix humaine. Un écoulement fluide d’éléments instrumentaux mais surtout vocaux porte l’architecture de la pièce qui n’est qu’un rituel segmenté, à l’image d’un jeu de découverte des possibilités de communication sonore à l’aube de l’espèce humaine. L’œuvre évoque les expressions vocales primitives des premiers hominidés qui, hormis leurs gestes, commencent à découvrir d'autres possibilités de communication : cet ensemble complexe de sons vocaux auxquels ils attribuent des significations concrètes.