TROIS MOUVEMENTS CONCERTANTS

 pour quatre violoncelles

(1995)

Autres versions :
Trois Mouvements concertants pour violoncelle et orchestre à cordes (1997)
Trois Mouvements concertants pour deux altos, quatre violoncelles et contrebasse (2004)

Mouvements :
- I
- II
- III

Durée : 10'

Commande de l’Ensemble de violoncelles de Paris (direction François Salque)

Création : Ensemble de violoncelles de Paris, François Salque (violoncelle et direction), octobre 1995, Église Saint-Louis-en-l'Île, Paris

Éditeur : Les Éditions Henry Lemoine affichent des informations sur cette œuvre sur
http://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/compositeur/maratka-krystof

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Éditions Henry Lemoine - Paris
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Éditions Jobert

Éditions Henry Lemoine - Paris
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Éditions Jobert

Enregistrement :

Extrait de partition :

Notes sur l’oeuvre :

Ces Trois mouvements concertants, ici dans leur version originale, ont été écrits pour un violoncelle solo accompagné par trois violoncelles. Trois configurations de l'exécution de la pièce sont possibles : la partie soliste peut être assurée tout au long de la pièce par un seul violoncelliste, ou bien partagée entre trois violoncellistes selon chaque mouvement, voire même "distribuée" entre plusieurs musiciens au sein de ces mouvements. Pour chaque mouvement, quatre paramètres (tempo, harmonie, hauteur, rythme) sont fixés a priori. Les séries résultantes changent d'un mouvement à l'autre sans que pourtant le calcul ne soit jamais apparent.

Un frémissement incertain de trémolos ouvre le premier mouvement. À aucun moment ce bruissement des cordes ne laisse présager la série d'atmosphères contrastées qui constituera les dix premières pages de la partition. Celles-ci reposent en effet sur une succession de phrases mélodieuses et nostalgiques alternant avec des sections rythmiquement plus marquées et plus incisives. Au cours de ces épisodes différenciés, les cordes accompagnent le soliste grâce à des effets de sonorité (trémolos, sons harmoniques et sul ponticello...), des rythmes ou des intervalles caractéristiques, sans toutefois intervenir directement dans son univers mélodique. Une cadence fougueuse du violoncelle solo amorce soudainement le deuxième mouvement. L'effet de glissando aux cordes qui ponctue ce récitatif revient épisodiquement au cours de la course infernale en notes répétées que constitue ce volet. Enchaîné, le troisième mouvement retrouve l'atmosphère nostalgique du premier. En un temps beaucoup plus bref, la recherche sur les couleurs et les timbres (jeu sul ponticello, col legno, con sordino...) est plus prononcée.